Crédit photo : Siuxy Sports
Il y a deux semaines, on apprenait que deux femmes et cinq hommes de nos équipes universitaires québécoises avaient été sélectionnés pour faire partie du camp des équipes nationales Next Gen. Une superbe opportunité pour ces étudiants-athlètes qui pourront se mesurer à la crème du volleyball canadien pour une place en vue d’importantes compétitions cet été.
La centrale Myriam Kayser-Tourigny et la libéro Ilona Milan des Carabins de l’Université de Montréal s’envoleront pour Richmond en Colombie-Britannique pour le camp qui se déroulera du 2 au 8 mai.
Kayser-Tourigny complète ainsi une magnifique saison sur le plan individuel après avoir été choisie sur la première équipe d’étoiles du RSEQ et sur la seconde au niveau canadien avant de mener les Carabins en grande finale U Sports. La volleyeuse de 6’2 termine poursuit donc son parcours après avoir connu sa meilleure saison en carrière, sa dernière au niveau universitaire.
Ilona Milan a été très solide en ligne arrière lors du championnat canadien et tout au long de la saison. De son poste de libéro, elle a maintenu l’une des meilleures moyennes du circuit en réception de service.
Chez les hommes, trois représentants du Vert & Or de Sherbrooke seront sur les rangs pour un poste au sein de l’équipe Next Gen du programme canadien. Le passeur Jonathan Portelance, l’attaquant Yoan David et le central Elliot Collard. Les rejoindront à Gatineau le central de l’Université de Montréal Pierre-Charles Latour-Bourgeois et l’attaquant du Rouge et Or de l’Université Laval, Max Losier.
Portelance faisait partie de l’équipe Next Gen l’été dernier. Le joueur par excellence du RSEQ en 2024 et en 2025 est assurément un des meilleurs passeurs au Canada en plus d’amener une qualité au niveau défensif et au service. À moins d’une malchance, sa place sur l’équipe devrait être une formalité.
Les autres en seront à une première expérience.
Yoan David en santé est un des joueurs les plus complets au niveau universitaire canadien. De sa position de technique, l’athlète de 6’5 a terrassé les défenses adverses durant cinq ans et a l’expérience du haut niveau de jeu sur la scène nationale.
Elliot Collard, à 6’7, s’est forgé sa réputation au fil des années. S’améliorant à chaque saison, il est devenu un pilier au centre pour la puissante formation du Vert & Or. Très hâte de voir comment il saura tirer son épingle du jeu en compagnie des monstres de l’ouest à sa position.
Latour-Bourgeois est un joueur plus discret que les autres, mais son efficacité n’en est certainement pas moindre. Solide au contre, il a maintenu le meilleur taux de succès à l’attaque du RSEQ en 24-25 en plus d’être le central ayant maintenu la meilleure moyenne de points par manche. Une opportunité pour l’étudiant en gestion de 6’7 d’attirer un peu plus de lumière sur ses qualités.
Enfin, Max Losier du Rouge et Or, un des joueurs les plus dynamiques au Canada. L’attaquant de 6’4 est un des plus prolifiques au pays à chaque année. Son impulsion, sa force de frappe et son service en font un joueur coup de coeur pour quiconque assiste à un match du Rouge et Or. Il est aussi très solide en défensive et en réception. Son jeu me rappelle celui d’un certain Daniel Lewis, aujourd’hui entraîneur-chef de l’équipe nationale senior.
Du mouvement chez le Rouge et Or
Selon mes espions, on devrait s’attendre à voir du changement dans l’effectif masculin du Rouge et Or de l’Université Laval la saison prochaine. Bien entendu l’arrivée de quelques recrues de renom, dont le joueur par excellence du collégial D1 Félix-Antoine Perron, auront un impact. Mais on me dit que quelques vétérans ont été rencontrés dernièrement par l’entraîneur Gino Brousseau pour se faire dire que leurs services n’étaient plus requis.
Un nouvel entraîneur-chef pour les Piranhas
Ivan Reka a été nommé à la tête de l’équipe féminine des Piranhas de l’ÉTS le 15 avril dernier. Adjoint chez les Citadins de l’UQAM depuis 2023, il succède à Sandrine Dallaire après une première saison difficile en D1 universitaire pour les représentantes de l’École de Technologie supérieure.
Reka a évolué à Limoilou et Sherbrooke aux niveaux collégial et universitaire avant de devenir un joueur et en entraîneur de volleyball de plage de haut niveau. Il faisait d’ailleurs partie du contingent d’entraîneurs canadiens aux Jeux olympiques de Tokyo.