Le sport universitaire et collégial québécois ce sont des centaines d’équipes qui chaque année se mesurent pour offrir à leur institution des bannières à accrocher dans les gymnases. 2024 aura été marquée par des équipes qui ont dominé de bout en bout, mais aussi de grandes surprises.

Voici celles qui ont retenu l’attention de Bulletinsportif

Stingers de Concordia – Hockey féminin

Crédit photo : U Sports

Julie Chu et Caroline Ouellette sont à la tête d’un programme de hockey qui n’a absolument rien à envier à la crème des équipes de la NCAA. Si ce n’est des installations, évidemment. Mais en terme de qualité de jeu, de constance et de détermination, personne ne pourra me convaincre que les Stingers de Concordia ne pourraient pas faire très bonne figure face aux meilleures formations américaines. Le deuxième titre canadien en trois ans des Stingers avec un noyau qui change à chaque année est une démonstration de force impressionnante.

Non seulement les Stingers ont-elle remporté le championnat canadien, elles l’ont fait après avoir complété une saison régulière parfaite. Et si elles ont subi un revers en demi-finale contre Ottawa et un autre en finale contre Montréal, elles ont chaque fois répondu avec conviction. 13-0 au 3e match contre Ottawa, puis 4-1 et 10-4 lors des matchs 2 et 3 contre les Carabins.

La capitaine Emmy Fecteau est ensuite devenue la première joueuse à passer directement du cicruit universitaire canadien à la LPHF. Rosalie Bégin-Cyr évolue au niveau professionnel en Europe. La joueuse par excellence du championnat canadien Jessymaude Drapeau est encore parmi les meneuses cette saison au classement des compteuses, tout comme les Lavoie, Bureau-Gagnon, Philbert et Boyer. Et Émilie Lussier, meilleure marqueuse de l’équipe à sa saison recrue en 23-24 est aujourd’hui au sommet du classement de la ligue.

Ah oui, n’oublions pas… les Stingers sont 11-0 depuis le début de cette saison-ci. Fiche totale de 43-2 en 2024.

Vert & Or de l’Université de Sherbrooke – Volleyball masculin

Crédit photo : RSEQ

L’équipe dirigée par Fethi Abed a complété une saison parfaite en sol québécois lors de la saison 23-24. Après 16 victoires en saison régulière, la formation sherbrookoise a éliminé les Carabins en demi-finale avec deux gains de 3-1 avant de mettre la main sur un troisième titre consécutif du RSEQ avec des victories de 3-2 et 3-2 contre Laval en finale.

Menés par le joueur par excellence au Québec, le passeur Jonathan Portelance et l’attaquant Zachary Hollands, les gars du Vert & Or ont tout juste frôlé le titre national en s’inclinant 15-13 à la cinquième manche en grande finale face à l’Alberta. Une grande performance qui a démontré une fois de plus la qualité du volleyball québécois.

Sherbrooke a amorcé la saison 2024-2025 avec sept victoires avant de s’incliner pour la première fois face à un adversaire du RSEQ depuis octobre 2022 le 29 novembre au PEPS de l’Université Laval 3-2. Au total, la formation masculine de volleyball du Vert & Or au conclu l’année 2024 avec une fiche de 29-2.

Rouge et Or de l’Université Laval – Basketball féminin

Crédit photo : RSEQ

Non, ce n’est pas une erreur, ce n’est pas la formation masculine, mais bien l’équipe féminine de basketball de l’Université Laval dont je veux parler ici. Les troupières de Guillaume Giroux ont complété une saison parfaite de 16 victoires avant de gagner par 33 et 23 points respectivement leurs matchs de demi-finale et de finale québécoise l’hiver dernier.

Après avoir vaincu l’Alberta en première ronde, le Rouge et Or s’est avoué vaincu en demi-finale face aux favorites, les Huskies de la Saskatchewan. Mais Léa-Sophie Verret, la joueuse par excellence du RSEQ, a inscrit 25 points et permis à Laval de décrocher une médaille de bronze, un premier podium canadien en cinq ans pour une équipe québécoise.

Au total, le Rouge et Or a complété l’année 2024 avec un total de 17 victoires contre deux revers et un écart moyen de tout près de 22 points par match. Sa seule défaite en sol québécois est survenu face à Concordia le 23 novembre dernier. Verret, ainsi que ses coéquipières Sabrine Khélifi, Brinly Holt, Élodie Lajoie et compagnie sont encore l’équipe à battre du basket universitaire.

Rouge et Or de l’Université Laval – Football

Crédit photo : Mathieu Bélanger

N’ayez crainte fans de football, les champions de la coupe Vanier sont là. Après une saison 2023 qui avait laissé quelques observateurs sur leur appétit concernant la grande dynastie du football universitaire canadien, Glen Constantin s’est assuré de ramener tout le monde sur terre.

Le quart Arnaud Desjardins a mené de main de maître une attaque misant sur de nouvelles armes de destruction massive en Oliver Cool et Mathieu Roy, notamment. La ligne offensive a retrouvé ses repères et la jeune défensive guidée par les Justin Cloutier, Jordan Lessard, Francis Bouchard, Christophe St-Hilaire et Loïc Brodeur a réussi à terrasser les meilleures offensives du pays.

On a encore eu droit à de grands affrontements face aux Carabins, mais la performance du Rouge et Or en deuxième demie du match de la coupe Dunsmore restera longtemps gravée dans les mémoires. C’est à ce moment qu’on a su que plus rien n’allait stopper Laval dans sa marche vers son 12e championnat canadien.

Carabins de l’Université de Montréal – Soccer masculin

Crédit photo : James Hajjar

Si on veut parler de dynastie dans le sport universitaire québécois, on ne peut pas passer sous silence les Carabins en soccer masculin. Pat Raimondo tient les guides de ce programme depuis ses débuts en 2001. Encore une fois, en 2024, les représentants de l’Université de Montréal ont fait état de leur domination.

Avec une fiche de 10-1-1, ils ont terminé au premier rang du classement général avec 12 points de priorité sur l’UQTR. Puis après avoir pris la mesure de Concordia et McGill en éliminatoires, ils ont mis la main sur un sixième titre provincial au cours des sept dernières années. Ils ont finalement été stoppés en grande finale canadienne face à UBC. Il s’agissait toutefois d’un 7e podium canadien consécutif pour les Carabins.

Rouge et Or de l’Université Laval – Soccer féminin

Crédit photo : Trevor MacMillan

Le Rouge et Or et les Carabins ne sont pas de grands rivaux qu’au football. Le soccer féminin est aussi un terreau fertile pour les affrontements emtre ces deux institutions. Avant la saison 2024, six des sept dernières finales du RSEQ avaient mis aux prises les deux organisations. Et avec le début de saison qu’elles avaient connu, le Rouge et Or donnait l’impression que la séquence pourrait prendre fin. Mais la troupe de David Desloges ne l’entendait pas ainsi.

Championnes en titre, les filles du Rouge et Or ont terminé le calendrier régulier avec un dossier de 6-3-5 bon pour la 3e place, loin derrière les Carabins qui avaient conclu à 13-1. Laval devait donc se rendre à McGill pour la demi-finale. Le Rouge et Or l’a emporté 1-0 pour se qualifier in extremis en grande finale au CEPSUM. Et c’est là que leur histoire cendrillon a vraiment commencé. Une victoire de 2-1 en tirs de barrage leur a donné le laisser-passer pour le championnat canadien. Une performance étincelante de la gardienne Anne-Marie Laroche qui a notamment exécuté un arrêt miraculeux aux dépens de Mia Tessier pour garder son équipe en vie.

Laroche allait réitérer ses exploits contre Trinity Western et contre Ottawa au championnat canadien avant de s’incliner en grande finale, 1-0 face à UBC. Le Rouge et Or n’a inscrit aucun but du tournoi, mais quel spectacle ces filles ont donné toutefois!

Rouge et Or de l’Université Laval – Basketball masculin

La surprise des surprises. Personne n’aurait parié sur l’équipe de Nathan Grant pour gagner le championnat U Sports de basketball masculin en 2024. En fait, cette équipe ne serait même pas passée proche d’accéder au tournoi n’eût été du fait qu’il était disputé au PEPS. Mais que serait le sport sans conte de fée?

Après n’avoir gagné que deux de ses 10 premiers matchs de la saison régulière, le Rouge et Or a eu un regain d’énergie pour gagner quatre de ses six derniers affrontements et se qualifier pour la demi-finale provinciale. Match que la formation de Québec a perdu 77-67 contre Concordia. Heureusement, tout ne se terminait pas là.

Sans attentes, mais sans complexe, les gars du Rouge et Or ont amorcé le tournoi devant leurs partisans en éliminant l’équipe classée numéro un au pays, les Vikes de Victoria. Ayant mené de bout en bout, les Steeve Joseph, Sidney Tremblay-Lacombe, Ismaël Diouf, Haris Elezovic et cie ont fait la démonstration d’un travail d’équipe et d’une volonté imparables. Puis, ils ont remis ça le lendemain contre Dalhousie, cette fois avec une performance époustouflante au 4e quart.

Enfin, devant une foule complètement survoltée, ce sont les Gaels de Queen’s et les frères Syllas qui ont subi la vague rouge et or. C’est Ismaël Diouf, ailier de 6’9 provenant de la D2, qui a mis la main sur le titre de joueur le plus utile. Une histoire extraordinaire qui est certainement un des moments les plus remarquables de l’année 2024 dans le sport universitaire.

Nomades de Montmorency – Flag-football

Une équipe collégiale qui gagne un championnat universitaire, voilà quelque chose d’inusité. L’équipe de François Deslauriers s’est présentée le printemps dernier au championnat canadien universitaire-collégial de flag-football avec le titre de championne collégiale 2023.

Jouant sans peur et sans reproche, l’équipe du cégep de Laval a choqué le monde du flag-football en battant coup sur coup les trois meilleures équipes universitaires au Canada. D’abord, les Citadins de l’UQAM en ronde préliminaire, puis les Stingers de Concordia en demi-finale. Un match d’anthologie gagné en prolongation après avoir surmonté un retard de 20 points en deuxième demie. Puis, Élizabeth Ashkar, Anne-Frédérique Tardif, Julia Paradis-Roberge, Pénélope Collins et cie ont récidivé encore en prolongation pour vaincre la grande puissance du flag canadien, les Carabins de l’Université de Montréal.

Les Nomades ont repris où elles avaient laissé cet automne. Malgré le départ de plusieurs piliers au niveau universitaire, elles ont mis la main sur un deuxième titre collégial consécutif face aux Aigles d’Ahuntsic.

Titans de Limoilou – Volleyball masculin

Crédit photo : Carl Rodrigue

Avec un premier titre provincial depuis 2019, l’équipe de volleyball masculin des Titans de Limoilou complétait une saison 2023-2024 en force après avoir échappé quatre matchs consécutifs fin janvier, début février. Cependant, l’équipe dirigée par Roch Picard a su montrer de quel bois elle se chauffait lors du championnat provincial.

Premiers au classement général, les Titans n’ont fait qu’une bouchée des Géants de St-Jean en trois manches. Christian Lafferty en a mis plein la vue avec 15 attaques marquantes avant de récidiver avec 19 en grande finale contre les dangeureux Volontaires de Sherbrooke.

Puis, Limoilou s’est rendu au championnat canadien. Le joueur par excellence au Québec Jacob Gendron, l’attaquant Thomas Boccardi ainsi que l’excellent libéro Zakari Morneau ont aussi mis la main à la pâte pour permettre aux représentants du RSEQ de ramener une médaille d’argent.

Limoilou mise encore sur les Lafferty, Morneau et Boccardi cette saison. Pas surprenant de les voir en tête du classement avec une fiche de 11-1 après la première moitié de saison.

Nordiques de Lionel-Groulx – Volleyball féminin

Crédit photo : Denis Généreux

Avec une fiche de 9-7 bonne pour le 4e rang au classement, les Nordiques de Lionel-Groulx n’avaient pas connu une saison impressionnante. Pourtant, cette équipe regorgeait de talent, mais chaque affrontement face à Édouard-Montpetit, Garneau et Outaouais avait été passablement difficile. Néanmoins, elles ont profité du fait que le championnat provincial était disputé à la maison pour offrir leur meilleur niveau de la saison en allant battre Jonquière, Édouard-Montpetit et Garneau pour mettre la main sur le premier titre D1 de leur histoire.

Les Anna Dubuc-Ventura, Sandrine Méthot, Jade Généreux, Emma Waskiewicz, Julia Tourigny, Maude Brodeur et Camille Dufort ont ensuite poursuivi leur saison à Red Deer. Malheureusement pour elles, une amère défaite en 5 manches en lever de rideau a effacé leurs chances de médaille d’or. Mais l’équipe de Danyk Sauro a su se relever de belle façon et montrer à tout le Canada que les Nordiques étaient une puissance dans ce pays. Trois victoires plus tard, elles grimpaient sur la 3e marche du podium national.

Cougars de Champlain-Lennoxville / Lauréats de St-Hyacinthe / Gaillards de Jonquière – Football

Bulletinsportif a parlé en long et en large de la saison de football collégial et je vous invite à relire les résumés passés des exploits des champions du Bol d’Or dans les trois divisions ou à revoir nos chroniques du podcast sur la page YouTube de Bulletinsportif.

Néanmoins, je tenais à redonner un coup de chapeau à ces trois équipes championnes qui ont offert un spectacle extraordinaire toute la saison jusqu’en grande finale à Trois-Rivières. Saluons aussi au passage les exploits des finalistes, CNDF, Lévis et Outaouais qui ont été des acteurs majeurs d’un automne 2024 extraordinaire au football collégial.

Cavaliers de Champlain St-Lambert – Basketball féminin

Crédit photo : Champlain Cavaliers

Après des éliminatoires 2023 crève-coeur, l’équipe de Georges Germanos a connu une superbe année 2024. En fait, les choses avaient assez mal débuté, il faut le dire. Après avoir connu un début de saison en dents de scie et un mois de janvier difficile, les Cavaliers ont aligné huit victoires consécutives à partir du 2 février pour s’emparer du championnat provincial contre les Géants de St-Jean. Elles battaient au passage, les puissantes Blues de Dawson en demi-finale grâce à une performance collective impressionnante où cinq joueuses avaient inscrit plus de 10 points.

Au championnat canadien, les Cavaliers ont gagné leur premier match avant de trébucher face aux éventuelles championnes, Lakeland College. Elles se sont toutefois relevées pour aller chercher la médaille de bronze face aux… Géants de St-Jean. Caitlin Frost, Candice Lienafa et Danae Skelton pouvaient ainsi mettre un terme à leur carrière collégiale de belle façon avant de faire le saut au sud de la frontière dans la NCAA.

Champlain St-Lambert n’a toutefois pas ralenti ses ardeurs malgré le départ de ses trois joueuses étoiles. Avec une fiche de 7-0 en première moitié de calendrier, la formation de la rive-sud de Montréal a tout pour aller cueillir une troisième bannière en quatre ans.

Aigles d’Ahuntsic et Nomades de Montmorency – Soccer féminin

Je suis incapable de départager ces deux équipes en soccer collégial féminin D1. Ahuntsic a terminé la saison régulière avec un seul point de priorité au classement général de la saison régulière devant Montmorency. La grande finale provinciale s’est d’ailleurs décidée aux tirs de barrage à l’avantage des Aigles après qu’aucune des deux équipes n’aient été en mesure de marquer. Un deuxième championnat provincial en trois ans pour Ahuntsic.

Sauf que les choses n’allaient pas se terminer là pour les deux protagonistes. C’est à Squamish en Colombie-Britannique que la touche finale a été mise. En finale canadienne, les Nomades ont pris leur revanche en gagnant enfin leur premier duel de la saison face aux Aigles. Une victoire de 3-0 au cours de laquelle Rafaëlle Robitaille-Bourgeois a inscrit deux buts.

Cavaliers de Champlain St-Lambert – Soccer masculin

Crédit photo : Champlain Cavaliers

Machine à marquer des buts, les Cavaliers avaient connu un calendrier régulier en montagnes russes. Après une victoire de 5-1 contre Bois-de-Boulogne en début de saison, l’équipe de Mauro DiCiocco s’était inclinée 5-1 contre Vanier et 3-2 face à Garneau avant de vaincre John Abbott et St-Hyacinthe 9-0 et 4-0. Terminant au 5e rang après des revers contre Montmorency et Ahuntsic, on n’attendait plus nécessairement cette équipe pour l’emporter.

Cependant, trois victoires de 3-2 contre Bois-de-Boulogne, Vanier et St-Hyacinthe ont permis à St-Lambert de ramener la bannière du RSEQ à la maison pour une première fois depuis 2019. Représentant du RSEQ au championnat canadien, les Cavaliersont baissé pavillon 2-0 dès le premier tour. Mais ils se sont repris avec des victoires de 2-1, 4-3 et 3-0 pour grimper sur la 3e marche du podium.

Titans de Limoilou – Hockey féminin

Crédit photo : Marc-Antoine Hallé

Le programme de hockey des Titans est quasi légendaire tellement il est dominant depuis le débuts des années 2010. Cependant, la formation de Pascal Dufresne avait laissé le haut du pavé aux Islanders de John Abbott en 2022 et 2023. Et comme on n’avait pas eu de championnat en 2020 et 2021 à cause de la pandémie, ça faisait un bout de temps qu’on n’avait rien accroché au plafond de l’Arpidrome.

La saison 23-24 a permis de remédier à ça. Menées par la prodigieuse Éloïse Caron et la prolifique Alexandra Giguère, les joueuses des Titans ont terminé le calendrier régulier avec une fiche de 26-3-1 et un différentiel de +90 avant d’aller apposer leur sceau sur le titre. Après trois victoires consécutives face à Dawson en demi-finale, les Titans faisaient face à John Abbott en grande finale.

Après une défaite de 5-3 lors du premier match, les Titans ont gagné le 2e match in extremis avec un but égalisateur dans la dernière minute de la troisième période et celui de la victoire en prolongation. Limoilou a terminé le travail avec des victoires de 3-2 et 5-1.

Les Titans ont une fiche de 15-2 après la première moitié du calendrier 24-25.

Lions de Champlain St.Lawrence – Hockey masculin

Les Lions ne sont pas champions, mais leur prestation mérite assurément d’être dans la liste pour 2024. En 36 matchs de saison régulière entre janvier et décembre 2024, l’équipe dirigée par Pierre-Cédric Labrie a maintenu un dossier de 28-6-2, soit une moyenne de ,805. Tout simplement incroyable.

Il a fallu que les Rebelles de Sorel-Tracy puisent dans toutes leurs réserves d’énergie pour surmonter un déficit de 0-2 en demi-finale pour éliminer les puissants Lions. Sans quoi sait-on s’ils auraient pu vaincre le Boomerang d’André-Laurendeau en grande finale?

Néanmoins, il faut saluer la grande victoire du Boomerang qui a joué du hockey de séries éliminatoires typique pour aller chercher un 4e titre collégial. Ils égalaient du même coup le record des Lions à ce chapitre dans l’histoire du circuit.